Pour l’exposition du Bord des Mondes (février-mai 2015), l’installation du manque est dédiée à ce qui échappe sans cesse. S’y trouve une formule diaphane et partielle car incapable d’exprimer complètement l’infinie présence de l’absent. Suivant la forme d’une ellipse, ce « cercle auquel il manque quelque chose », l’espace accueille les recherches empiriques du mathématicien qui y vient chaque nuit, de 23h à minuit, recueillir les confessions des visiteurs sur leurs manques, comme autant d’indices éclairant une étude à jamais inachevée.

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Pour la réouverture du Palais de Tokyo (avril 2012), Laurent Derobert imagine une constellation reliant plusieurs coupoles du bâtiment. A l’entrée principale, le visiteur fait face à la formule mathématique de la Force d’attraction de l’être rêvé. À l’étage inférieur, la Vitesse de libération de l’être et l’Asymptote des mondes se font face. Dans une zone plus secrète, la Dérivée du souffle se laisse entrapercevoir. A partir de ces quatre formules cardinales, l’artiste esquisse ainsi une poursuite d’êtres et de mondes sublimés.

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